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Les riches ont du bien, les pauvres ont du mal

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« Au moment où bénéfices et dividendes battent tous les records, le Président et le
gouvernement ont eu une idée géniale pour trouver de l’argent : taillader davantage
encore les droits des chômeurs » in Fakir n°112 – juin 2024 P.10


Dans notre charmante région, j’entends souvent dire par des salariés modestes que les
chômeurs sont des profiteurs, s’ils voulaient du travail, ils en trouveraient. Le Président
lui-même nous assure qu’il suffit « de traverser la rue pour trouver du travail ».


Naïvement, je croyais que les profiteurs étaient les ultra-riches (1) qui profitent des
routes, des rails, des infrastructures de santé, de tout ce qui reste de nos services
publics, sans payer les impôts qui les financent. Non, notre bon peuple désigne plutôt
ceux qui profitent de leur canapé pour déprimer parce que personne ne veut de leurs
compétences. Ils profitent aussi du chômage pour se faire quitter par leur femme qui
emmène avec elle leurs enfants. Ils en profitent aussi pour ne plus payer de loyer en
allant dormir dans la rue (dont nous payons l’entretien avec nos impôts !). Il y en a même
(environ 14000 par an in Fakir n°112 p.20) qui profitent du chômage pour mourir et ainsi
ne plus en payer d’impôts justement, comme les hyper-riches. Ce ne sont pas seulement
des profiteurs, mais aussi des copieurs…


Nos gouvernements successifs ont bien raison de diminuer le montant des allocations
chômage et la durée d’indemnisation pour punir tous ces profiteurs qui se la coulent
douce pendant que nous on trime pour un salaire de misère.
Et surtout n’allez pas croire tous ces islamo-gauchistes qui proclament : «  Non, leurs
réformes ne sont pas efficaces mais plongent, en revanche, de plus en plus de gens
dans la précarité. »


Précisons un point important : les comptes de l’UNEDIC, l’assurance chômage, sont
depuis la fin de la parenthèse Covid, largement bénéficiaires : + 4,3 milliards en 2022,
4,4 en 2023. Il n’est donc même pas besoin, ici, de faire des économies » in Fakir n°112
– juin 2024 P.22

 

                                                                                                                                         Mel Usine

(1) 36,5 millions d'euros au titre de 2023, c'est la rémunération perçue par le dirigeant du groupe automobile Stellantis Carlos Tavares, soit 100 000 Euros par jour. 17 avril 2024 in
Mediapart.

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