Les riches ont du bien, les pauvres ont du mal
« De l’Italie aux États-Unis, nombre de pays et d’entreprises, pressés par les contraintes
budgétaires et inquiets des risques d’instabilité financière et politique créés par les
inégalités, entendent taxer les plus grandes fortunes. Un seul village résiste à ce
changement d’époque : la France » Mediapart – mercredi 21 août 2024
Les questions posées sur le financement des politiques sociales débouchent toujours sur
la taxation des plus pauvres et évitent soigneusement la taxation des plus riches – dont
certains sont prêts d’ailleurs à offrir une brindille de leur fortune pour calmer la colère
sociale.
Il semblerait que notre gouvernement illégitime, et ses soutiens milliardaires, ne voient pas
la chose d’un bon œil. Que deviendrait le héros de « Merci Patron » s’il devait payer sa
juste part d’impôt comme l’éboueur, l’institutrice, la femme de ménage ou le docteur ?
Devrait-il se passer de l’essentiel, la nourriture recherchée, les déplacements en jet privé,
les vastes demeures, et autres attributs de sa puissance ? Que deviendrait ce roi nu ?
Il est vrai que les tenants de l’injustice fiscale ne sont pas seulement les gens concernés
par d’éventuelles ponctions de leur fortune. Ils sont approuvés, soutenus, admirés par
une bonne partie de citadins aisés qui se confortent à l’idée d’être au-dessus de la plèbe
« L’avenir appartient au citoyen éco responsable qui se déplace à vélo, mange des
légumes bio, privilégie les circuits courts… et érige sa coûteuse vertu en impératif moral »
« Nous y sommes » Benoit Bréville, Serge Halimi, Pierre Rimbert – Le Monde Diplomatique – juillet 2024
Au dessus de la plèbe donc, qu’il essaie à grand peine d’éduquer. La plèbe préfère les
magasins à bas prix, et à qualité médiocre car elle, elle paie ses impôts !
Pie plette